L’abréviation PLV qui signifie Publicité sur le Lieu de Vente, a vu le jour à la fin des années 50 en France. Richard Nelkène, premier président du Syndicat National de la Publicité sur le Lieu de Vente, (SNPLV), en fut l’inventeur.

La PLV, un média à part entière

Cette forme d’action publicitaire qui se déroule au sein d’une boutique, d’un magasin, dans les petites surfaces ou en grande distribution complète la publicité faite à l’extérieur. Elle peut être utilisée dans le cadre d’une promotion de produits, mais aussi pour des tests ou des dégustations.

L’utilisation des différents supports sur terrain a rendu le terme assez ambigu. En effet, les formats comme les roll-up, les bannières et les kakémonos sont venus renforcer la Publicité sur le Lieu de Vente. Le mobilier, également, arbore des publicités et les affiches publicitaires mises au service de la PLV sont devenues populaires. La force de cette forme de communication réside dans la sollicitation de la vue. Elle va, en effet, fournir à l’œil les signes forts et concrets dont il a besoin, incitant alors le consommateur à l’achat.

L’intégration de la PLV et ses dérivés dans le paysage culturel

Plusieurs marques et groupements d’enseignes font appel à la Publicité sur le Lieu de Vente. Les hypermarchés répertorient 250 PLV en moyenne dont la plupart sont des têtes de gondole et des présentoirs.

La PLV a évolué avec le développement des outils informatiques et électroniques. L’avènement d’Internet a donné naissance à un autre dérivé de la PLV : la PLVAO ou Publicité sur Lieu de Vente Assistée par Ordinateur. Cette forme dynamique de la PLV utilise des écrans plasma ou LCD, tactiles ou non. Certains sont interactifs, d’autres ne le sont pas. Les vitrines se transforment en écrans géants grâce aux affichages dynamiques. Les jeux de lumière sont garantis par les fibres électroluminescentes.

Les marques telles que Nike, Pepsi, Orange ou Toyota ont été parmi les premières à utiliser ces écrans. De nombreuses banques ont également compris l’enjeu de ce type d’affichage qui vise à rajouter plus d’interaction avec le client. De plus en plus d’hôtels ont mis en place ce mode d’affichage à l’exemple de l’hôtel Marriott à Lyon qui a su intégrer ces écrans digitaux dans les endroits très fréquentés.

Cependant, la PLV classique reste la plus utilisée par les publicitaires.

L’engouement des consommateurs voire du grand public pour la PLV va en croissant. Le marché, devenu très dynamique, enregistre en 2016 une progression des investissements de 6% souligne l’IDEP (Institut d’Economie Publique) dans son rapport intitulé Regards sur les Marchés de la Communication graphique. Les marques ne sont pas prêtes de diminuer leur budget puisque d’après l’étude de l’Association des Professionnels du Marketing au Point de Vente (POPAI), 71% des Français apprécient le support publicitaire en magasin.

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