L’aventure de la Statue de la Liberté commence le 21 avril 1865, à Glatigny, en France. Le politicien Edouard de Laboulaye organise une réunion de républicains et propose l’idée de la construction d’une immense statue pour célébrer l’amitié franco-américaine. C’est le sculpteur Auguste Bartholdi qui se chargera du projet et l’ingénieur Gustave Eiffel qui confectionnera la structure métallique interne.

La statue sera érigée à New-York sur Bedloe’s Island (qui sera rebaptisée Liberty Island en 1956). Elle fera face à l’Europe pour accueillir les migrants qui viendront s’installer aux États-Unis.

Il est décidé que les deux pays collaboreront pour la réussite de ce projet.  Pour cela, la France fait appel aux particuliers, aux administrations et aux grandes entreprises. Lors de l’exposition universelle de Paris en 1878, la tête de la statue fut exposée. Côté américain, c’est le bras tenant la torche qui fut exposé pendant 5 ans à Philadelphie avant de revenir en France pour l’assemblage.

Les américains ont la tâche de construire le socle qui accueillera la statue. C’est une véritable collaboration entre ingénieurs américains et français qui va permettre la réussite de ce projet.

La livraison était prévue pour le centenaire de l’indépendance américaine (1776). C’est finalement le 28 octobre 1886 que le président américain de l’époque, Grover Cleveland,  et le vice-président du Sénat français, Frédéric Desmond, inaugure en grande pompe la statue en présence d’Auguste Bartholdi.

A partir de 1916 la visite du bras et de la torche est désormais interdite car trop dangereuse suite à la destruction d’un dépôt de munitions à Jersey City par un réseau d’espionnage allemand.

De 1984 à 1986, les américains et les français collaboreront de nouveau pour rénover la statue.

De nos jours, la statue est visitée par plus de 4,5 millions de visiteurs du monde entier. En France on compte 16 répliques dans des villes comme Paris, Nice, Saint-Étienne ou Poitiers.