Ce n’est pas le 8, mais bien le 7 mai 1945 que fut signée la fin des combats de la seconde guerre mondiale. A 2h41 du matin exactement dans un collège de Reims.

Découvrons ensemble quelques anecdotes !

Quand s’est arrêtée la seconde guerre mondiale ?

Officiellement, l’arrêt des combats a eu lieu de 8 mai 1945.

 

Qu’est-ce qui a été signé ?

Il s’agit d’un acte rédigé en anglais, indiquant que l’Allemagne Nazi s’avouait vaincue et ce sans condition. Ce n’est en aucun cas un traité de paix comme fut celui du 11 novembre 1918.

 

Où a été signé l’acte du 8 mai 1945 ?

Cet acte a été signé dans une petite salle de classe du « collège technique et moderne » de Reims, en France.

Qui était présent ?

Etaient présents :

  • Le général Jodl (Generaloberst de l’armée allemande)
  • Les représentants russes
  • Les représentants américains
  • Les représentants anglais
  • Le général François Sevez (représentant du Général De Gaulle)

Il y avait pas moins de dix-sept correspondants de guerre dans le but d’immortaliser l’instant.

Pourquoi le 8 mai 1945 est férié en France ?

La réunion pour signer l’arrêt de la seconde guerre mondiale a eu lieu le 7 mai 1945, mais la cessation effective des combats était annoncée pour le lendemain (le 8 mai donc).

Pour de nombreuses personnes, il est « normal » de voir ce 8 mai férié, au même titre que le 11 novembre. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas.

En effet, ce n’est tout d’abord qu’en 1953, que cette journée fut décrétée comme jour chômé, soit 8 ans après. Ensuite, le Général de Gaulle décida de retirer l’aspect férié tout en conservant la commémoration. Puis, Valéry Giscard d’Estaing, supprima même les commémorations dans un souci de réconciliation avec l’Allemagne. Enfin, c’est François Mitterrand qui rétablit le 8 mai comme jour de commémoration et chômé en octobre 1981 (dès son arrivée au pouvoir).

 

Anecdote originale avec la Russie

La nouvelle fut accueillie partout en Europe et en Amérique du Nord par une liesse de joie.

Notamment en Russie, où les soviétiques ont célébré la nouvelle à leur manière.

En effet, dès l’annonce de la signature sur Radio Moscou, à 1h10 le 9 mai, des milliers de Moscovites se ruèrent dehors pour célébrer la victoire.

La vodka coula à flot, si bien qu’il y eût rupture de stock dans tous les magasins, comme le raconte un correspondant de guerre, Alexandre Rustinov :

« J’ai eu de la chance de pouvoir acheter un litre de vodka en arrivant à la gare, parce que ce fut impossible d’en acheter plus tard. Nous avons célébré la fin de la guerre avec nos amis, nos voisins, nos propriétaires. Nous avons bu à la fin de la guerre, nous avons bu en l’honneur des morts, nous avons bu en souhaitant ne plus jamais voir ça. Il n’y avait plus de vodka le 10 mai au matin. Nous avions tout bu. ».

 

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